Sésamoïdite

Vous avez une douleur sous l’avant du pied ? La Sésamoïdite peut-être traité par Julien Lopez, chirurgien du pied sur Monaco, près de Nice, Antibes et Cagnes sur Mer.

Sésamoïdite

L'avant pied

Les pathologies du pied sont de loin dominées par les atteintes de l’avant pied.
La plus connue est la déformation du gros orteil encore appelée « oignon » ou « hallux valgus ». Cette affection est très fréquente. Elle touche la femme entre 20 et 40 ans.

Le gros orteil est dévié vers l’extérieur, le pied n'est plus fonctionnel car le gros orteil ne joue plus son rôle de propulsion. Les conséquences sont multiples : problème de chaussage, douleur, difficulté a porter des talons, métatarsalgies, griffe d’orteil, rougeur ...

On retrouve d’autres pathologies moins fréquentes mais tout aussi gênante comme le syndrome de Morton, les griffes d’orteils isolées, le quitus varus, les fractures de fatigue, ongle incarné…

Chaque situation étant unique, seule une consultation avec un chirurgien du pied permettra de faire le bon diagnostic et de vous proposer une solution thérapeutique adaptée.

Questions Sésamoïdite
Douleur sous le pied Sésamoïdite
Radio de sésamoïdite

Pathologies et douleurs des sésamoïdes

Un peu d'anatomie …

Le Dr Julien Lopez vous dit tout ce qu'il y a à savoir sur les pathologies et les douleurs des sésamoïdes. Les sésamoïdes tirent leur nom de leur ressemblance à une graine de sésame. Ce sont 2 petits os de forme ovalaire, localisés sous la première tête métatarsienne avec laquelle ils s’articulent (articulation sésamoido-métatarsienne). Ils sont complètement noyés au sein d’un tissu fibreux résistant (structure capsulotendino-aponévrotique). Cette structure est une zone de très forte contrainte qui concentre en un temps très bref l’énergie nécessaire à la propulsion du pas.

Lorsqu'ils sont hypersollicités ou traumatisés de manière aigüe, ils sont le siège d'une inflammation : on parle de sésamoïdites. La douleur apparait de manière progressive.

La prise en charge est toujours médicale dans un premier temps avec une mise au repos de l'articulation (arrêt des activités sportives, bandages) et une décharge (semelles pour sésamoïdite).

En cas d'échec, le traitement chirurgical est discuté mais il ne donne pas toujours de bons résultats.

Pourquoi font-ils mal ?

Au niveau des os sésamoides du pied, les douleurs sont répandues. En effet, ils peuvent être le siège de différents types d’affection, on retient principalement :

  • les fractures non déplacées ou déplacées
  • l’ostéonécrose ou l’ostéochondrite
  • l’arthrose de loin la plus fréquente
  • les micro-traumastismes répétés comme la course à pied, les sports d'impulsions, la danse ...
Les symptômes

Le symptôme principal est la douleur entrainant une gêne fonctionnelle. Chez le sportif, on peut assister à une baisse des performances. D’une manière plus générale, la douleur entraîne une modification du pas, l’impossibilité de marcher vite ou sur un terrain irrégulier.

Lors de la consultation, la palpation des sésamoïdes ou leur mise en tension est douloureuse. On recherchera des signes de souffrance locale ou un gonflement en regard des sésamoïdes.

Comment ça évolue ?

L’évolution des sésamoïdites dépend de la cause. En cas de fracture, il faut s’efforcer de restituer une anatomie correcte sinon l’évolution peut se faire vers l’arthrose. On arrive généralement à rendre le pied indolore mais dans de rare cas, la prise en charge est difficile et des douleurs chroniques peuvent s’installer.

Comment le prendre en charge ?

En cas de fracture non déplacée ou passée inaperçue, on réalisera une décharge jusqu’à consolidation osseuse. Cependant, si la fracture est déplacée avec un écart inter-fragmentaire important, le traitement chirurgical est la règle (broches).

En cas d’atteinte inflammatoire avec surmenage, on mettra l’articulation au repos (port d’une chaussure spéciale, limitation des activités, infiltration). Dans les cas de douleurs rebelles, la mise au repos de l’articulation est faite de manière chirurgicale en bloquant temporairement l’articulation avec des broches (arthrorise).

Dans les cas d’arthroses, on commence par un traitement médical avec confection de semelles sur mesure, kinésithérapie, adaptation du chaussage, médicaments antalgiques et éventuellement infiltration de lubrifiant. Lorsque ces mesures ne sont plus suffisantes, l’intervention chirurgicale peut être discutée (ablation des ossicules ou désépaississement par technique percutanée).

Sésamoïdites et traitement

Soignez vos douleurs sous l'avant pied

En cas de sésamoïdite, le traitement préconisé dépend de la cause. Une consultation spécialisée permet d'en faire le diagnostique et de rechercher les facteurs favorisants.

Le traitement est toujours médical dans un premier temps avec une mise au repos de l'articulation (arrêt des activités physiques et sportives), une adaptation du chaussage et l'usage de semelles qui permettent de diminuer les pressions sous les os sésamoidiens.

Dans de rares cas comme la fracture déplacée, le traitement chirurgical s'impose d'emblée.

La sésamoïdite est une pathologie exigeante qui impose le respect des consignes pour avoir un retour à la normale. Le traitement, qu'il soit chirurgical ou médical, nécessite une mise au repos qui passe par une diminution voir un arrêt temporaire des activités sportives.

Comment le prendre en charge ?

La prise en charge dépend de la cause :

En cas de fracture non déplacée ou passée inaperçue, on réalisera une décharge jusqu’à consolidation osseuse. Cependant, si la fracture est déplacée avec un écart inter-fragmentaire important, le traitement chirurgical est la règle (broches).

En cas d’atteinte inflammatoire avec surmenage, on mettra l’articulation au repos (port d’une chaussure spéciale, limitation des activités, infiltration). Dans les cas de douleurs rebelles, la mise au repos de l’articulation est faite de manière chirurgicale en bloquant temporairement l’articulation avec des broches (arthrorise). On associe généralement une infiltration de corticoïdes en fin d'intervention.

Dans les cas d’arthroses, on commence par un traitement médical avec confection de semelles sur mesure, kinésithérapie, adaptation du chaussage, médicaments antalgiques et éventuellement infiltration de lubrifiant. Lorsque ces mesures ne sont plus suffisantes, l’intervention chirurgicale peut être discutée (ablation des ossicules ou désépaississement par technique percutanée).

En pratique, comment se passe la chirurgie ?

L’hospitalisation

L’intervention se réalise habituellement en ambulatoire c’est à dire une entrée et une sortie de la clinique le même jour. Cependant pour des raisons diverses, il est possible de prévoir 1 à 2 nuits d’hospitalisation.

L’anesthésie

Il existe différents types d’anesthésies :

  • Loco-régionale : anesthésie de la jambe et du pied
  • Rachianesthésie : anesthésie des 2 membres inférieurs
  • Générale

L'intervention

En présence d'une fracture, le traitement consiste à réduire le déplacement c’est à dire réduire l’écart entre les 2 fragments d’os puis à stabiliser l’ensemble à l’aide de broches.

Si on réalise un blocage temporaire pour mettre l’articulation au repos (arthrorise), deux broches seront introduites dans l’articulation métatarso-phalangienne par technique percutanée et on réalisera dans le même temps une infiltration de corticoïdes. 

Enfin dans le cas d’arthrose, l’ablation des ossicules se fait par une incision de 3 cm située sur le bord médial du pied alors que le désépaississement se fait par technque percutanée ou mini-invasive.

Quelles sont les suites opératoires des sésamoïdites ?

Le retour à domicile se fait habituellement avec des antalgiques simples associés à un traitement anti-inflammatoire. L’appui peut être autorisé d’emblée avec une chaussure thérapeutique ou bien différé de plusieurs semaines en fonction du type d’intervention réalisée. Pour limiter le gonflement du pied (oedème), il est recommandé de limiter ses déplacements les premiers jours, d’appliquer de la glace et de garder la jambe surélevée surout lorsque vous êtes au repos.

Des soins de pansements sont réalisés pendant une quinzaine de jours. Un traitement anticoagulant administré pour une durée de 10 à 45 jours. Vous serez ensuite revu en consultation pour contrôler le pansement et adapter la suite de la prise en charge.

En cas d’arthrorise, une 2ème intervention est programmé au 45ème jour afin de retirer les broches et de débuter la rééducation.

Les complications

La liste des complications suivantes n’est pas exhaustive mais les complications les plus fréquentes sont mentionnées.

Toute chirurgie expose à des complications à la fois communes et spécifiques au type d’intervention réalisée. Ce risque est variable d’un individu à l’autre en fonction de son âge, des co-morbidités (HTA, diabète, mauvais état cutané…) ainsi qu’en fonction de son mode de vie (tabac, alcool, pratique d’une activité sportive).

Certaines complications peuvent être prévenues par des mesures simples telles que :

  • le respect des consignes postopératoires
  • l’arrêt du tabac

Complications Communes

  • l’hématome est une complication peu fréquente, favorisé par certains traitements médicamenteux (anticoagulants). Certains médicaments à risque peuvent être arrêtés et relayés par l’anesthésiste. L’hématome nécessite rarement une reprise chirurgicale, il se résorbe le plus souvent avec de la glace et du repos.
  • les problèmes de cicatrisation sont exceptionnels grâce à l’utilisation d’une technique combinée mini-invasive et percutanée. Leur survenue est majorée par la tabac et le mauvais état cutané.
  • l’œdème n’est pas une complication mais une réaction de l’organisme à l’agression que représente la chirurgie. Afin de diminuer son importance, il est utile d’effectuer son auto-rééducation en bougeant les orteils, de limiter les déplacements pendant 15 jours et de surélever le pied le plus possible lorsque vous êtes allongé.
  • la thrombophlébite est la formation d’un caillot dans une veine, le plus souvent au niveau de la jambe ou du pied. Sa prévention passe par l’administration d’un traitement anticoagulant pendant 10 jours.
  • l’algodystrophie ou « syndrome régional complexe douloureux » est une réaction exagérée de l’organisme à l’agression que représente la chirurgie. Les symptômes sont : rougeur, raideur, oedème et douleur. L’évolution se fait toujours vers la guérison sans séquelles mais l’évolution est longue (jusqu’à 18 mois). Certaines mesures simples minimisent ce risque :- ne pas laisser la douleur s’installer, prendre de manière systématique les antalgiques prescrits par votre chirurgien pendant les 48h postopératoires- prendre le traitement préopératoire (vitamine C)- en cas d’antécédent d’algosytrophie, un médicament vous sera prescrit avant l’intervention (lyrica)
  • l’infection peut survenir malgré les précautions (douche préopératoire, préparation aseptique chirurgicale). Elle doit être évoquée en cas de fièvre, de désunion de cicatrice, d’écoulement purulent ou de rougeur importante. Elle nécessite un avis chirurgical.
  • complications de voisinage : étant donnée la proximité de la zone opératoire avec des éléments osseux, tendineux, vasculaires ou nerveux, il peut exister de manière directe ou indirecte des conséquences sur ces éléments de proximité (hémorragie, hématome, parésie, paralysie, insensibilité, déficit de mobilité, raideur articulaire…).

Complications spécifiques

  • la pseudarthrose est l’absence de consolidation des fractures. Cette complication est rare. Elle nécessite une reprise chirurgicale.
  • la nécrose osseuse est la mort de l’os par atteinte de sa vascularisation.
  • la récidive de la déformation est la réapparition de la déformation à distance de la chirurgie. Certains facteurs favorisent la récidive comme les formes congénitales ou le non respect des consignes postopératoires.
  • la raideur : tout geste articulaire peut entrainer une raideur, c’est une limitation de l’amplitude articulaire.
  • l’arthrose est l’usure du cartilage de l’articulation métatarso-phalangienne. Lorsqu’elle celle-ci est invalidante, un traitement chirurgical peut être envisagée (blocage ou arthrodèse).
  • le déplacement secondaire est le déplacement des fractures ou des broches pendant la période de consolidation osseuse. La protection de l’appui avec la chaussure postopératoire diminue ce risque. Il survient le plus souvent à la suite d’un traumatisme ou d’une réception brutale sur le pied opéré.
Métatarsalgies

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